La marche sur le feu représente pour tous une cérémonie chargée de significations. Elle retrace l'histoire de la déesse Pandiallee. qui n'a pas hésité à braver les flammes pour prouver sa fidélité. Les marcheurs vont se purifier par le carême et l'abstinence, pendant une période de dix-huit jours en principe, ils s'imprègnent des éléments mythologiques liés à leur acte grâce à des récits et des représentations effectués tous les soirs au temple.

Les trois karlons. Le jaune est celui de Pandialé, le blanc celui de Marliémen et le rouge celui de Karli.

Préparation du tapis de braise et de cendre. Un brasier de cinq à six mètres de long et de quatre mètres de large terminé par un petit bassin "d'lait" qui rafraîchit les pieds après la traversée
La tête rouge d'Alvan, un des fils d'Aldunin, il fit le sacrifice de sa personne, découpant son corps en trente-deux morceaux avant la Grand Bataille, pour assurer la victoire du clan des Pândava sur les Kaurava. Sa tête restée vivante fut témoin de l'affrontement qui eut lieu sur la plaine du Kurukshetra. Cette tête symbole du sacrifice de soi-même, jette aujourd'hui son regard sur ceux qui font don d'eux-mêmes en marchant sur le feu.

Le prêtre est le premier à montrer la voie, traversant le trou de feu d'un pas calme. Après son passage, il bénît chacun des marcheurs.
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